Septembre, c’est le Mois international de sensibilisation à l’alopécie!
Je fais de la pelade (alopécie aerata) depuis que je suis toute petite, mais c’est en 2016 que j’ai vécu la première crise majeure qui a fait en sorte que j’ai dû raser mes cheveux, car je les perdais massivement.
Ils avaient plutôt bien repoussé, jusqu’à ce qu’ils retombent encore, au début de la pandemie, me forçant encore une fois à arborer ma coiffure style « oeuf a la coque »! Si la deuxième crise a été moins dramatique (j’avais développé les outils pour mieux gérer et accepter la situation), il n’en reste pas moins que cela reste une expérience traumatisante et très difficile à vivre.
Aujourd’hui, je suis hyper reconnaissante de voir mes cheveux repousser grâce à un nouveau traitement et je suis heureuse de voir que de plus en plus de gens connaissent cette condition qui affecte tant d’hommes et femmes.
Il y a encore beaucoup d’éducation à faire, mais on avance! Merci à la CANAAF (Fondation canadienne de l’alopécie aerata) pour son beau travail! D’ailleurs, l’organisme fait présentement une levée de fonds pour pouvoir continuer ses activités de sensibilisation et de soutien aux personnes atteintes d’alopécie et leurs familles. Pour donner, c’est par ici!
Pour en lire davantage sur mon aventure avec la pelade, vous êtes au bon endroit! Découvrez les autres billets de blogue que j’ai écrits sur le sujet!
Salutations à mes confrères et consœurs aux cheveux volatils! Vous n’êtes pas seuls! 🫶🏼
C’est la première fois que je vois ma tête en entête (!) d’un article en portugais! J’essaie d’obtenir l’autorisation de vous le traduire. En attendant, il y a Google traduction qui peut vous dépanner! 🙂
Comme vous le savez peut-être, mes cheveux repoussent. Or, il me fait toujours plaisir de partager mon histoire, car je sais que beaucoup de femmes souffrent en silence, peu importe la cause de la perte de cheveux.
Dernièrement, j’ai été étonnée de voir qu’on parlait ENFIN de perte de cheveux féminine dans un magazine populaire. En effet, si vous souffrez d’une perte de cheveux anormale, l’article paru dans le magazine Protégez-Vous de janvier 2018 pourrait vous intéresser. On y parle de certains traitements offerts pour limiter la chute ou favoriser la repousse des cheveux.
Malheureusement, comme on aborde surtout l’alopécie androgénétique (qui est héréditaire et hormonale), on ne parle pas des solutions pour la pelade. Snif! Snif! J’aurais été curieuse de voir ce qu’ils auraient proposé!
Voici tout de même le lien pour les abonnés du magazine. Vous pouvez également vous procurer la revue en kiosque ou l’emprunter à votre bibliothèque! Bonne lecture!
Au début du mois de septembre, cela a fait un an que j’ai rasé mes cheveux, à cause d’une crise de pelade (lire Le jour où je suis devenue chauve). J’ai cherché les mots pour décrire comment je me sentais et où j’en étais dans l’acceptation de mon état. J’ai enregistré un billet avec le dictaphone de mon téléphone cellulaire pour essayer de formuler ma pensée « comme ça venait ». Je comptais le transcrire ici, mais j’ai perdu des fichiers quand j’ai changé de téléphone! Puis, j’ai procrastiné. Remis à plus tard. Et encore. Et encore.
Je viens de visionner l’entrevue que j’ai donnée à Robert Leroux, animateur de l’émission Au nom de la vie, diffusée sur les ondes de ZoneTv. J’ai été invitée à parler d’estime de soi et de ce qui m’est arrivé au cours de la dernière année. Je me rends compte que cela résume très bien les 15 derniers mois et comment je me sens aujourd’hui! Je vous présente donc cette entrevue en toute humilité!
Pour simplifier l’écoute, j’ai séparé l’émission en deux parties. Dans la première, vous aurez l’occasion de connaître ce qu’est la pelade. Dans la deuxième, je parle des solutions. Sachez qu’il est toujours possible d’aller visionner l’émission dans son format intégral sur la chaîne Youtube de ZoneTv. Par ailleurs, j’en profite pour remercier Frank Therrien, directeur de la programmation, et Robert Leroux, animateur, pour leur chaleureux accueil!
Ce matin, je me suis levée et j’étais dépeignée. J’ai sursauté, en me regardant dans la glace. Oh mon Dieu! J’ai vraiment des cheveux de travers! J’ai vraiment… des cheveux! Comprenez ma joie! Ça fait plus de treize mois que je n’ai pas vécu ça, moi, être dépeignée!
Je vous reviens bientôt avec cet anniversaire un peu étrange que j’ai fêté le mois passé. Celui d’un an, à assumer ma pelade. J’ai hâte de vous raconter où j’en suis!
D’ici là, fêtons ces quelques cheveux que j’ai sur la tête! Woot! Woot!
Il y a quelques semaines, une photographe, Julie Dessureault, m’a approchée pour collaborer avec moi. Elle était tombée par hasard sur mon compte Instagram et avait envie de travailler avec ma tête originale. J’ai tout de suite accepté, après être allée jeter un coup d’oeil à son site Web. J’ai vu là de la qualité et un oeil sensible.
Le 24 août dernier, je me suis rendue au studio de la rue Courcelle, à Montréal. Sur place, une sympathique maquilleuse, Julie Perreault (pas la comédienne!) m’attendait pour me faire un maquillage super naturel. Puis, nous nous lancions dans l’aventure!
Nous avons passé un superbe avant-midi. Nous avons tout d’abord utilisé une prothèse capillaire que j’utilise souvent sur les plateaux de tournage, car elle ressemble beaucoup à mes cheveux naturels. Puis, nous voulions avoir des photos du moment où je me libère de la perruque pour assumer ma tête nue. Finalement, la photographe a pris de nombreux clichés de mon coco. C’était toute une démarche, pour moi, car nous avions décidé de laisser une repousse de cheveux de trois jours, question d’augmenter les contrastes. Je ne me montre jamais ainsi en public! Ouf! Ça demandait une certaine dose de courage. Cela m’en demande une autre, aujourd’hui, pour vous présenter les photos!
Je me suis sentie tout de suite en confiance avec les artistes sur place. Généreuse et professionnelle, Julie Dessureault a su me guider pour trouver la position et l’émotion recherchées. Après avoir passé la dernière année à être constamment en conflit avec mon image, je me suis sentie femme et belle. Je suis ravie du résultat!
Je publie ici les liens des billets que j’ai écrits au sujet de la pelade sur mon blogue Anne-Lune.com/blogue.
Billet publié le 14 juin 2017
« Aujourd’hui, je vous partage mon coup de gueule, ma montée de lait. Ça ne m’arrive pas souvent d’écrire, dans ces moments-là. En temps normal, je bougonne chez moi, je sors le méchant le temps d’une sortie de course et ça finit par passer. Or, là, j’ai envie de communiquer mon état d’âme, au cas où ça pourrait réveiller certaines personnes. (Eh oui, je suis optimiste! J’ai encore foi en l’humanité!) Peut-être que ce billet va faire remonter à ta mémoire des expériences passées. Si tel est le cas, cher lecteur ou chère lectrice, sois assuré(e) de mon empathie.
L’an dernier, une mère est arrivée en même temps que moi, dans la cour d’école. Elle s’est approchée et m’a dit qu’elle entendait beaucoup parler de mon personnage jeunesse, à la maison. Ça me faisait plaisir d’entendre ça! Or, tout de suite après, elle a regardé le dessus de ma tête et m’a lancé: « Eh! Toi, là… T’as vraiment pas beaucoup de cheveux! » Ce qu’elle ne savait pas, c’est qu’à ce moment-là, j’étais en pleine crise de pelade. »
Je publie ici les liens des billets que j’ai écrits au sujet de la pelade sur mon blogue Anne-Lune.com/blogue.
« Année 2016… Tu sembles avoir été difficile pour plusieurs d’entre nous. Maintenant que nous te laissons derrière pour mieux aller devant, comment te sens-tu? Heureuse, triste ou soulagée?
De mon côté, chère 2016, tu m’auras forcée à réaliser que je ne suis pas invincible. La perte de mes cheveux, due à la pelade, a miné mon moral pendant tout l’été, jusqu’à devoir les raser, au début septembre (vous pouvez lire mes textes Le jour où je suis devenue chauve, puis La dame au coco tout nu : La suite, sur le sujet). Quelle aventure, tout de même! »
Billet publié le 16 septembre 2016 sur le blogue de mon projet jeunesse Anne-Lune.com/blogue.
Il y a une semaine, je faisais mon « coming out ». J’annonçais haut et fort que je m’étais fait raser la tête, suite à une crise sévère de pelade. Si vous n’avez pas lu le début de l’histoire, je vous invite à en prendre connaissance par ici.
Une semaine plus tard, j’avais envie de vous dire comment je me sens.
Je dois vous avouer être passée par toute la gamme des émotions: triste, découragée, motivée, inquiète, apeurée, anxieuse, heureuse… Ouf! Grosse semaine!
Suite à ma sortie publique, d’abord avec mon article de blogue, puis dans les réseaux sociaux, j’ai reçu une vague d’amour incroyable. De nombreuses personnes ont pris le temps de m’offrir leur empathie, leur soutien et m’ont complimentée. Ça m’a tellement touchée! D’ailleurs, ça me touche encore. Certains messages m’ont même fait pleurer, par leur délicatesse. Je vous remercie d’avoir pris le temps de m’écrire. Ça m’a fait un bien fou. Quel boost d’énergie!
Il y aussi des gens qui m’ont partagé leurs soucis quant à leur propre perte de cheveux ou la pelade chez leur enfant. Quand on ose se révéler, on se rend compte qu’on n’est pas seul! On crée des liens. Ça fait du bien de pouvoir partager nos expériences!
Mais voici surtout ce que j’ai réalisé:
Être honnête envers soi-même, ça apporte la paix du coeur et de l’esprit.
Être transparent et montrer notre vulnérabilité, ça éloigne les commentaires négatifs. (Les zigotos-sans-filtre se taisent, parce qu’ils savent qu’ils n’ont pas de prise pour nous blesser!) Je n’ai reçu aucun message négatif. Je m’y étais pourtant préparée!
Plonger dans la piscine, sans cheveux, c’est vraiment bizarre! On dirait que ma tête flotte! Ha! Ha!
Pouvoir décider de sauter dans la piscine juste avant une sortie (sans se décoiffer), c’est super pratique, par temps chaud.
Courir le coco au vent, sans casquette, ça sèche au fur et à mesure et c’est hyper rafraîchissant. (À condition que le soleil ne soit pas trop fort!)
Parlant de soleil, il faut absolument mettre de la crème solaire sur notre tête, quand on sort. Un coco qui brûle, c’est un coco qui pèle! Oups!
Avoir un coco rasé, c’est vachement pratique, en moto! On ne défait pas notre coiffure en mettant le casque. Yé!
Oser parler, ça ouvre le dialogue: quelques personnes m’ont confié porter une perruque aussi. Eh ben!
Le matin, quand je pars au travail sur un plateau de tournage, c’est pratique! Je ne mets pas de temps sur mes cheveux; j’enfile ma perruque une fois sur place et hop! Je suis prête!
Quand je cours, j’ai l’impression d’être plus rapide. Je suis maintenant super aérodynamique! Zouuuuum! (Bon, c’est peut-être juste dans ma tête, mais le feeling est l’fun en bébitte! Hi! Hi!)
Avoir le « guts » de lever le voile sur une réalité, ça attire parfois l’attention des médias. J’ai deux entrevues (une à la radio et une avec un blogueur sportif), la semaine prochaine!
Voici deux anecdotes que j’ai partagées, cette semaine, sur les réseaux sociaux. On peut constater l’évolution de mon affirmation!
On m’annonce que je reste pour faire d’autres scènes. On me change de personnage: je passe de la maman qui laisse sa fille à l’école secondaire pour incarner une femme, dans un refuge pour femmes. J’ai offert au styliste de retirer ma perruque. Il capotait et il trippait sur le look que ça donnait! J’ai vraiment hésité à poser ce geste, parce que ça montrait à tout le monde que j’avais une perruque, mais là, je suis super confo et en plus, le casting marche très bien! Enweye, la mère. Tu as décidé d’assumer? Ben ASSUME! Je suis fière de moi, j’avais envie de le partager avec vous! (10 septembre 2016)
Puis, trois jours plus tard…
Comment « casser » les mauvaises langues? Arriver en coco rasé à mon tournage, placer ma perruque sur ma tête, dans la salle de figuration (devant tout le monde), ouvrir le dialogue avec les collègues qui ont des points d’interrogation dans les yeux et répondre ainsi à tous ceux qui se posent aussi des questions! Tout le monde va finir par savoir et, éventuellement, on n’en parlera plus, de mes cheveux! (13 septembre 2016)
Être différent, ça ne doit pas nous empêcher de sourire!
Au début, quand j’allais conduire mes enfants à l’école, je portais toujours mon petit bonnet en fibres de bambou. Maintenant, j’y vais la tête nue. Même chose quand je cours: au début, je courais toujours avec une casquette, puis maintenant, je laisse ma tête prendre du soleil (après tout, il ne faut pas que je passe tout l’hiver avec un coco blanc). Je me garde encore une petite gêne quand je sors dans des lieux publics, à l’intérieur: je mets donc mon bonnet pour aller faire l’épicerie, à l’aréna, au magasin, etc. Ça me gêne davantage quand les gens sont proches, mais ne me demandez pas pour quelle raison… Je ne la connais pas. Étrange. À analyser!
Ce qui me plaît, c’est que j’ose de plus en plus être moi. J’ai écrit aux directeurs de casting avec lesquels je travaille régulièrement que j’avais maintenant trois « looks » à leur proposer: tête rasée, cheveux longs et cheveux courts. L’un d’eux m’a même convoquée pour un tournage, en me suggérant la perruque à porter cette journée-là! J’étais touchée et surprise de voir son ouverture d’esprit!
Ma confiance en moi est revenue. J’ai recommencé à travailler sur mes projets. J’ai arrêté de m’apitoyer sur mon sort. La vie continue! Oui, cela aura été une crise à gérer, un bout plate à vivre. Maintenant, je regarde vers l’avant et j’avance, tout simplement. Cheveux ou pas cheveux, je continuerai de sourire à la vie!